S'il existe un symbole de la politique ou de la non-politique cyclable à Metz c'est la position qu'a la mairie sur la circulation des vélos sur les rues piétonnes du centre ville.
Extrait d'un article du journal Le Monde paru le 17 Septembre 2005
Metz ne veut plus voir de cyclistes dans ses rues piétonnes
Le maire (divers droite), Jean-Marie Rausch, a mis fin à une expérience estivale. Après quatre mois de tolérance, les vélos sont à nouveau indésirables aux heures de pointe sur le plateau piétonnier Messin. A titre expérimental, depuis le 2 mai et jusqu'au 31 août, ils étaient autorisés à circuler dans une vingtaine de rues piétonnes du centre-ville, entre 11 heures et 18 heures, dans le sens de circulation prévu pour les livraisons. Les deux rues les plus passantes étaient restées interdites. « J'ai mis fin à l'essai, constatant un manque total de bonne volonté », a tranché Jean-Marie Rausch, le maire (div. droite) de Metz.
J'ai essayé de comprendre les arguments qui ont poussé la Mairie à prendre cette décision.
Et j'ai regardé le centre ville, il est clair que les vélos qui côtoient un samedi après midi la marée humaine ça peut poser problème .... pourquoi ?
Les rues concernées n'ont pas été pensées et aménagées pour faire cohabiter vélos, bus, piétons et les véhicules des riverains. C'est une volonté politique d'avoir choisi cette option car techniquement les spécialistes des aménagements de voirie peuvent en jouant sur différents paramètres délimiter naturellement les flux des différents usagers de la route. On a fait le choix de faire passer des bus doubles dans le centre ville et qui est le plus dangereux pour un piéton un bus ou un vélo ?
Avec du recul on remarque que c'est tout l'aménagement du centre ville qui n'est pas cohérent que cela soit sur le plan de circulation ou le stationnement des riverains. Sur ce point y aurait-il une volonté de la mairie de faire une sélection par le portefeuille pour les habitants du centre ville ? En effet depuis la création des voies piétonnes qui peut se permettre de laisser son véhicule dans un parking et de payer pour une voir même deux voitures des centaines d'€uros par an ?
Étant un "cycliste urbain" je dois manquer d'objectivité sur mes avis mais pourtant je ne suis pas le seul à penser ça, des collègues qui viennent de temps en temps sur Metz me font part à chaque fois de leur galère pour trouver une place de stationnement (malgré le nombre incroyable de parkings).
On paye le fait d'avoir trop tarder sur la mise en place d'un PDU digne de ce nom. La prochaine municipalité va être confrontée directement à ce problème et là pas question de retarder il va falloir y aller.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire